Une journée sur le chantier de la nouvelle pension de famille de Volgelsheim
Horizon n°60 juillet-août-septembre 2009
Afin de mieux prendre en charge les publics les plus fragilisés, le foyer de travailleur migrant « Vauban » de Volgelsheim, dans le Haut-Rhin (68), a été réhabilité et reconverti en pension de famille de 23 logements autonomes.
Afin de mieux prendre en charge les publics les plus fragilisés, le foyer de travailleur migrant « Vauban » de Volgelsheim, dans le Haut-Rhin (68), a été réhabilité et reconverti en pension de famille de 23 logements autonomes.
Visite du chantier en présence des partenaires
© D.R.
Initié à la demande de la ville de Volgelsheim, située à 20 kilomètres au sud de Colmar, ce projet de pension de famille répondait aux besoins d’accompagnement d’une partie des résidents qui vivaient sur le foyer, et s’inscrivait également dans la restructuration urbaine du quartier.
Concertation avec le directeur d’agence pour les travaux des espaces de vie collective, cœur de l’animation de la pension de famille
© D.R
Ainsi, 23 logements de 23 m² accueillent aujourd’hui des personnes isolées dans un cadre convivial conçu autour de grands espaces collectifs destinés aux animations, tandis que la seconde aile du bâtiment reste occupée par un centre d’accueil de demandeurs d’asile (CADA) de 60 places. Trois appartements, de plus grande superficie, ont spécialement été aménagés en rez-de-chaussée pour loger des personnes à mobilité réduite.
L’ancien foyer de travailleur migrants de Volgesheim
© D.R.
Pour mener à bien les travaux, Francis Marchal, conducteur d’opérations pour la région Est d’Adoma, a coordonné le chantier, tandis que Philippe Blaison, responsable de l’entretien et de la maintenance pour l’agence Adoma du Haut-Rhin, et Driss Bechari, directeur de l’agence, ont dirigé les opérations de relogement temporaire des résidents et de sécurisation du chantier pour les salariés et les demandeurs d’asile logés sur place.
Cette complémentarité des rôles aboutit à une vigilance accrue quant au suivi du chantier. « C’est plus facile pour nous qui sommes sur place de faire remonter au conducteur d’opérations les éventuelles anomalies pour les traiter au plus vite », précise Philippe Blaison. Le rapport hebdomadaire de l’architecte a ainsi été étudié par tous trois.
« Quand on avait un doute sur une question, on se concertait, explique Francis Marchal, afin de vérifier la viabilité de la réalisation, du point de vue du respect du programme comme de la future exploitation du bâtiment et des logements. C’est normal de travailler en collaboration avec le responsable technique et le directeur d’agence, car, après la fin du chantier, ce sont eux qui ont la responsabilité de la gestion du site. »
Contact : Driss Bechari, Directeur de l’agence du Haut-Rhin
Tél. : 03 89 31 15 32
driss.bechari[at]adoma.fr
publié le lundi 4 Avril 2011, mis à jour le mardi 9 Juillet 2019
